Situations de délinquance, parcours, désistance

Les 27 et 28 janvier 2021 se sont tenues les 21^èmes journées de valorisation de la recherche de l'École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ). Initialement envisagées sur le site central (Roubaix - Hauts-de-France) de l’École au mois de novembre 2020, ces journées, co-pilotées par Hélène Chéronnet et Thomas Léonard, respectivement chercheurs en sociologie et en sciences politiques, ont été reportées et organisées totalement à distance. Cet événement a été rendu possible grâce à la collaboration de tous les services de l’ENPJJ.

Peu de travaux existent dans le contexte français et cet événement a contribué à documenter le champ grâce aux apports de disciplines tels que la sociologie, la psychocriminologie, la criminologie.

La question de la désistance a été abordée le cadre d’une articulation de la sociologie de la déviance et de celle des parcours. Si, comme l’écrit le sociologue Marwan Mohammed, le « délinquant » intéresse peu dès lors qu’il retourne à une certaine conformité sociale, ou du moins lorsqu’il cesse d’être visible, les différentes communications auront contribué, y compris dans un contexte international, à mieux cerner la question de la désistance, à la resituer dans une logique processuelle en centrant principalement l’analyse sur l’expérience subjective de jeunes en situation de délinquance. La question de l’accès aux sources a été explorée et ce, notamment, pour envisager les bases de données disponibles pour évaluer les sorties de délinquance.

La désistance a pu être également analysée à l’aune des politiques publiques et des modalités de désignation de la délinquance ainsi qu’au regard de rapports sociaux spécifiques tels que ceux relatifs au genre, à la classe et à la race.

Ces journées sont accessibles en replay, après s’être créé un compte sur la plate-forme Idealco et en suivant les liens ci-dessous :

Axe 1

Axe 2

Axe 3

Axe 4