[Vidéo] Les mauvaises filles à la page

Les portraits théâtralisés et les témoignages tirés de la websérie documentaire Mauvaises filles : incorrigibles et rebelles sont à retrouver chaque mois sur la chaîne Youtube de l’université d’Angers.

[Vidéo] Les mauvaises filles à la page

Les portraits théâtralisés et les témoignages tirés de la websérie documentaire Mauvaises filles : incorrigibles et rebelles sont à retrouver chaque mois sur la chaîne Youtube de l’université d’Angers.

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Elles sont partout. Dans les rayons, sur scène et sur le net, les mauvaises filles envahissent l’espace. Que de chemin parcouru depuis la parution en 2016 de l’ouvrage Mauvaises filles : incorrigibles et rebelles de Véronique Blanchard, titulaire de la Chaire de professeure junior en histoire de l’enfance et de la jeunesse (et précédemment responsable du centre d’exposition historique (CEH) de Savigny-sur-Orge) et David Niget, maître de conférences en Histoire à l’Université d’Angers.

D’une exposition itinérante à une pièce de théâtre intitulée Mauvaises filles (d’après l’ouvrage « Vagabondes, Voleuses, Vicieuses : Adolescentes sous contrôle, de la libération à la libération sexuelle » de Véronique Blanchard), le vent de la liberté souffle, mais aussi celui de la parole retrouvée. À partir de 2019, c’est sous la forme d’une websérie documentaire de Véronique Blanchard et David Niget, accompagnés par le réalisateur Arnaud Miceli, que ces filles perdues, modernes et rebelles peuvent encore s’exprimer. Cette websérie, à travers plusieurs formes de restitution (portraits théâtralisés, décryptages universitaires, archives commentées, témoignages de femmes placées en institution, éducatrices ou encore féministes), s’attache à rendre la parole à ces dissidentes.

À compter de février 2024 et à raison de deux vidéos par mois, ces portraits et témoignages seront mis à disposition sur la chaîne Youtube de l’Université d’Angers. La première vidéo dresse le portrait de Victoire, « fille insoumise » et prostituée à Marseille dans la France de l’Entre-deux-guerres et le témoignage de Fabienne, placée au Bon Pasteur de Toulouse dans les années 1970.