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Accueil › Vernissage de l'exposition "Mauvaises Filles"Vernissage de l'exposition "Mauvaises Filles"
Le vernissage de l'exposition "Mauvaises filles" a eu lieu le jeudi 4 juin 2015 au centre d'exposition historique de Savigny-sur-Orge.
Vernissage de l'exposition "Mauvaises Filles"
Le 4 juin 2015, le centre d’exposition "Enfants en Justice" de Savigny-sur-Orge a accueilli plus d'une centaine d’invités pour l'inauguration de l’exposition « Mauvaises filles ». Jusqu’au 12 février 2016, les professionnels de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) pourront profiter de cette exposition originale et interactive qui aborde la question du traitement de la déviance juvénile féminine.
C’est dans un décor de fête foraine, lieu de « perdition » pour les jeunes filles, que le visiteur pénètre dans l’exposition. Chamboule tout, miroirs déformants, buvette et stand de confiseries, chacune de ces attractions risque de mener sur les chemins de la "mauvaise vie".
Le visiteur entre dans la visite par le jeu de « l’oie blanche » et devra lancer les dés pour accéder, de cases en cases, aux différentes étapes de la vie d’une jeune fille avant de parvenir à la fin du plateau de jeu, soit à la liberté, soit à l’enfermement. Plus globalement, l’exposition aborde la question du regard posé sur la déviance juvénile féminine par la justice et la société.
Prendre en compte la question du genre
Rosemonde Doignies, directrice générale de l’Ecole nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ), admirative de la créativité déployée par la PJJ dans ce support à la fois ludique et pédagogique, a souligné dans son discours d’inauguration son attachement à « aborder une question d’actualité, celle du genre qui parle de l’histoire des femmes ».
« Une question d’actualité aussi pour l’institution puisque depuis l’ouverture de l’internat de Brécourt, unique établissement public pour fille de 1947 à 1960, on se pose la question de la prise en charge des jeunes filles ».
" Pas de formation sans recherche "
Rosemonde Doignies a également salué l’investissement de Véronique Blanchard, responsable du centre d’exposition (CEH), des professionnels de la PJJ, des jeunes chercheurs des universités d’Angers, de Paris I, de Paris VIII et de la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine ainsi que des membres de l'Association pour l’Histoire de la Protection Judiciaire des Mineurs (AH-JPM), mobilisés depuis 18 mois pour donner à l’exposition une dimension à la fois scientifique et historique.
« Il ne peut y avoir de formation sans recherche et c’est cette recherche qui invite à interroger nos pratiques. ». L’apport de la recherche a permis de mettre en perspective la question de la « mauvaise fille » par rapport aux lois et à la morale à travers l’histoire.
De nombreuses visites sont déjà prévues jusqu’au mois de décembre. Par la suite l’exposition pourra se déplacer à l’ENPJJ. L’exposition et son jeu de l’oie ont des vertus pédagogiques tant pour les jeunes que pour les éducateurs. Elle donne enfin à voir celles qui jusqu'à présent étaient "les grandes silencieuses", les invisibles de la justice des mineurs.
L’inauguration s’est achevée par la pièce de théâtre « Les mauvaises filles », inspirée de l’exposition et dernière création du « Théâtre du fil » et les invités ont également pu profiter du délicieux buffet préparé par le restaurant d’application « Côté jardin » venu spécialement de Malakoff.