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[Vidéo] Quand l’art sublime les enjeux mémoriels
Le 1er juillet 2024 à Roubaix, une représentation de danse intitulée « On t’appelle Vénus » s’est tenue lors d’une séquence consacrée aux enjeux mémoriels et à la lutte contre les discriminations racistes dans le cadre de la formation des éducateurs.
[Vidéo] Quand l’art sublime les enjeux mémoriels
Le 1er juillet 2024 à Roubaix, une représentation de danse intitulée « On t’appelle Vénus » s’est tenue lors d’une séquence consacrée aux enjeux mémoriels et à la lutte contre les discriminations racistes dans le cadre de la formation statutaire des éducateurs de la Protection judiciaire de la jeunesse.
Dans le cadre du dernier regroupement de la promotion 23/24 d’éducateurs stagiaires en formation statutaire, l’atrium du site central (Roubaix – Hauts-de-France) de l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) a accueilli le lundi 1er juillet 2024 une représentation de danse intitulée « On t’appelle Vénus », de la compagnie Difé Kako. Cette manifestation culturelle s’inscrit dans le cadre d’une séquence de formation organisée par Fatima Elmagrouti, référente laïcité citoyenneté (RLC) à l’ENPJJ et consacrée aux enjeux mémoriels et à la lutte contre les discriminations racistes.
Racisme colonial, interpersonnel ou structurel, Histoire de la guerre d’Algérie, enjeux mémoriels et question (dé)coloniale, … au-delà des interventions magistrales en sociologie, en Histoire ou encore en sciences politiques, c’est essentiellement par le prisme de l’art que ces thématiques actuelles ont été abordées, avec, en point d’orgue, cette représentation qui cherche à les déconstruire.
À partir de la figure fantasmée de la Vénus hottentote, l’artiste s’évertue à se conformer aux représentations stéréotypées avant de s’en affranchir afin de revendiquer sa féminité et sa liberté à travers l’acceptation de soi. L’artiste sublime véritablement cette question du rapport au corps alors qu’elle invite le public à la rejoindre sur scène et vivre cette singulière expérience.
Se libérer des carcans, accepter (le regard de) l’autre et surtout, s’accepter soi-même, des messages qui font écho à ces futurs professionnels de la PJJ, qui pourront intégrer la danse à leurs pratiques de médiation éducative au bénéfice des mineurs confiés à l’institution. Un public à l’âge auquel on se questionne, on doute, on se (la) raconte, mais surtout, on se cherche.