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Le 24ème numéro de la revue électronique Sociétés et jeunesses en difficulté, publiée par l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ), est disponible gratuitement en ligne.
SEJED : le 24ème numéro à lire en ligne
Le 24ème numéro de la revue électronique Sociétés et jeunesses en difficulté, publiée par l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ), est disponible gratuitement en ligne.
Le 24ème numéro de la revue électronique Sociétés et jeunesses en difficulté (SEJED), publiée par l’ENPJJ est disponible gratuitement en ligne. Cette revue s’intéresse notamment aux enfants et aux jeunes dits « en difficulté » sociale ou familiale bénéficiaires de dispositifs de protection et d’éducation spécifiques et aux pratiques professionnelles qui leur sont associées.
Dans ce 24ème numéro, un Varia, les contributions émanent de :
- Rosanna Cima et Maria Livia Alga, qui dans le cadre d’une recherche action menée en Italie, interrogent l’accompagnement institutionnel de jeunes femmes migrantes au prisme des savoirs expérientiels de différents professionnels. Une double dimension est prise en compte, individuelle mais également liée à un accompagnement multisitué (selon les questions d’appartenance géopolitique, culturelle, historique, religieuse, …). La recherche, qui a impliqué des professionnels de santé, des travailleurs sociaux et des médiatrices culturelles, visait à élaborer des pratiques et des outils nouveaux face à l’échec constant des institutions sociosanitaires, surtout dans la prise en charge des jeunes filles nigérianes, victimes de la traite des femmes.
- Alicia Sophie Bérubé et Ève Pouliot, qui dans leur article, observent la violence physique à l’école secondaire au Québec, dans le cadre d’une recherche de type exploratoire. Les chercheures font un focus sur le point de vue des intervenants scolaires relatif à l’implication parentale et ses effets sur l’adoption de comportements violents chez les jeunes. La recherche identifie des obstacles potentiels à la mise en place d’une collaboration des familles avec l’école et d’une implication parentale visant à réduire les facteurs de risque pour ces jeunes.
- Jessica Filippi, chercheure à l’ENPJJ, dont l’article est issu d’une recherche en cours menée au sein de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Sur la base de l’analyse de recueils de renseignements socio-éducatifs (RRSE) et d’entretiens semi-directifs, l’article traite des pratiques évaluatives des éducateurs et des référentiels mobilisés dans ces pratiques, en lien avec deux modèles d’intervention de la criminologie. Cette recherche qui mobilise des méthodes qualitative et quantitative, montre que les professionnels mobilisent encore peu les ressources de la criminologie en matière de limitation de la récidive.
- Julie Pelhate, qui dans son article issu de sa thèse, évoque la question du traitement des difficultés scolaires en lien avec l’activité partenariale dans l’école primaire genevoise. L’article développe la question du partage des informations, de la transparence et du secret professionnel. Tous les professionnels, impliquées dans ces collaborations, n’ont pas la même appréhension du partage d’informations et ne répondent pas aux mêmes règles. Dans cette activité de coopération partenariale, trois logiques d’action sont identifiées en matière de ce qui peut être révélé et ce qui doit être tu.
Ce numéro, à l’instar des précédents, est complété par quatre notes de lecture d’ouvrages récemment publiés et en lien avec les thématiques de la revue.
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