- Nous connaître
- Les formations
- La recherche et la documentation
- Concours et métiers de la DPJJ
Vous êtes ici
Accueil › [Vidéo] Procès fictif : les 3ème donnent les clés de l’audience[Vidéo] Procès fictif : les 3ème donnent les clés de l’audience
Le 9 juin 2023, l’ENPJJ a été le théâtre d’un procès fictif imaginé par des élèves de 3ème du collège Gustave Nadaud de Wattrelos, dans le cadre des Cordées de la réussite. Un événement à (re)voir en vidéo.
[Vidéo] Procès fictif : les 3ème donnent les clés de l’audience
Le 9 juin 2023, l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) a été le théâtre d’un procès fictif imaginé par des élèves de 3ème du collège Gustave Nadaud de Wattrelos (Hauts-de-France), dans le cadre des Cordées de la réussite. Un événement à (re)voir en vidéo.
Vendredi 9 juin 2023. Une date qui restera gravée dans le parcours d’Inès Sarfati. L’attention est à son comble alors que la Cour entre et que le public s’élève. D’ici quelques secondes, la jeune fille sera fixée sur son sort. Un sort, voilà précisément ce dont il est question, puisque tout cela n’est en réalité qu’illusion, artifice et magie.
Du lien se crée
En effet, ce vendredi 9 juin 2023, l’amphithéâtre Condorcet du site central (Roubaix – Hauts-de-France) de l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) s’est, l’espace de quelques heures, transformé en salle d’audience à l’occasion de la restitution d’un procès fictif orchestré par des élèves en classe de 3ème au collège Gustave Nadaud de Wattrelos (Hauts-de-France).
Près de 70 personnes, professionnels de l’ENPJJ, parents et élèves en classes de 4ème dans ce même collège étaient présentes pour assister au temps fort de ce projet, mené dans le cadre des Cordées de la réussite.
« La Protection judiciaire de la jeunesse et l’Éducation nationale sont dans le même bateau », a précisé Frédéric Phaure, directeur général de l’ENPJJ, au cours de l’allocution d’ouverture. « Nous devons faire émerger des citoyens ». « Le mot ‘cordée’ c’est pour relier », a rappelé Anne Le Guern, principale du collège Nadaud. « Et du lien, je pense qu’on en a vraiment créé ». Pendant quelques semaines, les élèves ont pu découvrir, en lien avec des professionnels de l’ENPJJ et de l’équipe éducative de Nadaud, les métiers du judiciaire et de l’éducation spécialisée. Ils ont ensuite œuvré collectivement à la restitution de leurs apprentissages en imaginant la trame narrative de ce procès fictif dans laquelle chacun joue son rôle et livre les clés de l’audience.
L’audience est captive
La Cour entre, tout le monde se lève. L’instruction des faits permet de dévoiler la fiche d’identité d’Inès, qui explique, après le rappel des faits, son geste. Le tribunal cherche ensuite à connaître la situation de la prévenue.
L’éducateur de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) est là pour délivrer son rapport. La mère et la grand-mère d’Inès présentent leurs témoignages. La parole est ensuite donnée à la partie civile. La victime témoigne, la procureure renchérit, les avocats de la défense assistent la prévenue, qui a l’occasion de s’exprimer une dernière fois, avant que la Cour ne se retire pour délibérer. Les mesures éducatives provisoires sont prolongées. Des dommages et intérêts sont dus. L’éducateur de la PJJ mettra en place un module de réparation. Inès reparaîtra le 16 octobre 2023.
>> Le procès est à revoir en replay <<
La graine est plantée
À l’issue de cette restitution, une table-ronde rassemblant maître Isabelle Corrales, avocate, Mimouna Es Saïdi, éducatrice PJJ et formatrice au pôle interventions éducatives (PIE) au sein de l’ENPJJ, Romain Lejeune, professeur d’Histoire et d’éducation morale et civique (EMC) au collège Gustave Nadaud, ainsi que deux des élèves, Fiona et Adam (interprètes respectifs d’Inès et de son avocat), a permis à chacun de confirmer l’exactitude des détails imaginés par les apprentis comédiens, qui, au fur et à mesure de leurs investigations, auront vu la plupart de leurs représentations déconstruites.
« Ils ont bien compris que la justice des mineurs fait primer l’éducatif sur le répressif », précise Mimouna Es Saïdi tout en partageant la fierté ressentie par l’équipe éducative du collège.
La graine est plantée parmi ces jeunes pousses et notamment celles du public, qui l’an prochain, lorsqu’ils seront à leur tour en 3ème, pourront rebâtir un projet avec l’ENPJJ, très investie dans les Cordées.
D’ici là, l’audience, conquise, est levée.
>> Allocutions d'ouverture et table ronde <<
Tags :