L’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse apporte un soutien actif au déploiement du diplôme universitaire  « Adolescents difficiles » sur tout le territoire national, à l’instar de la Guyane.

Un diplôme universitaire pluri institutionnel et transversal  

Depuis 2002, dans le cadre de la circulaire Santé-Justice relative à la prise en charge concertée des troubles psychiques des enfants et des adolescents en grande difficulté, la direction de la Protection judiciaire de la Jeunesse (DPJJ) et l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) ont développé avec un ensemble d’universités des Diplômes Universitaires (DU) "Adolescents difficiles".

Ce DU se déploie sur l’ensemble du territoire national (métropole et Outremer)  avec l’appui, notamment, de l’ENPJJ dans toutes ses composantes (site central et pôles territoriaux de formation).

Construit en partenariat multiple, ce diplôme  à vocation pluri institutionnelle et transversale  touche des professionnels confirmés et d’institutions  diverses (métiers de la santé, du social, de la justice, de l’éducation nationale, de la sécurité, …).

Ces formations ont pour objet de consolider le travail en partenariat et en réseaux et ainsi de développer les réponses des institutions qui accueillent des jeunes en difficulté.

Retour sur une première session en Guyane

Pour la première session (du 20 au 24 février), à l’Université de  Guyane, 66  professionnels ont pu assister à un ensemble de conférences débats animées par Philippe MEIRIEU, professeur en sciences de l’Education (université Lyon 2).  Dans ce cadre, des enseignements du DU, « décentralisés »,  se sont tenus à Saint Laurent de Maroni et à Saint Georges de l’Oyapok.

Il s’agit de répondre pertinemment aux besoins des professionnels suivant leurs spécificités. Les prochaines sessions se tiendront du 3 au 7 avril  puis du 29 mai au 2 juin 2017.  Avec un taux de présence qui s’élève à 99 %, cette session est une réussite. 

C’est bien au carrefour des croisements pluri institutionnels que se construisent les échanges les plus solides permettant d’appréhender au mieux les problématiques révélées par ces adolescents.