Les mauvaises filles en vadrouille

L’exposition « Mauvaises filles » du centre d’exposition historique poursuit son itinérance à travers la France, en marge de la sortie de l’ouvrage qui leur est consacré.

Les mauvaises filles en vadrouille

L’exposition « Mauvaises filles » du centre d’exposition historique poursuit son itinérance à travers la France, à Nantes et Toulouse, en marge de la sortie de l’ouvrage qui leur est consacré.

L’exposition « Mauvaises filles » du centre d’exposition historique poursuit son itinérance à travers la France, en marge de la sortie de l’ouvrage qui leur est consacré.

L’exposition « Mauvaises filles : déviantes et délinquantes – XIXe XXIe siècles » poursuit son bonhomme de chemin. Près de deux ans après son inauguration, l’exposition, qui aborde la question du regard posé sur la déviance juvénile féminine par la justice et la société, a vadrouillé depuis le centre d’exposition historique (CEH) de Savigny-sur-Orge.

L'exposition est présentée depuis le 8 novembre à la Maison des avocats, en partenariat avec la direction territoriale Loire-Atlantique / Vendée de la PJJ et l’espace Simone de Beauvoir – un regroupement associatif qui se veut lieu-ressource d’information et de documentation en assurant une vigilance sur les droits des femmes. Deux tables rondes sont notamment prévues au cours du mois en présence de David NIGET (Historien,  Université d’Angers, co-auteur de l’ouvrage Mauvaises filles).

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Elle sera par la suite installée au sein du service territorial éducatif d’insertion (STEI) de la PJJ de Toulouse pour être présentée par Véronique BLANCHARD (responsable du CEH) le mardi 5 décembre puis par les jeunes de l’unité éducative d’activités de jour (UEAJ) toulousaine jusqu’au 14 décembre.

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Après ses voyages en 2016 et en début d’année (Roubaix, Lille, Angers…), les Mauvaises filles ont été présentées en septembre 2017 à Nancy. Elles ont été exposées à Paris jusqu’au 2 novembre au site Olympe de Gouges – qui abrite notamment la Direction de la Protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ), avant de poursuivre leurs pérégrinations jusqu’à Nantes, en novembre 2017.

En marche de l'exposition, Véronique BLANCHARD et David NIGET étaient le jeudi 26 octobre les invités de l’émission la Fabrique de l’Histoire sur France Culture pour parler de l’ouvrage sur les mauvaises filles et de l’exposition.

Une émission à réécouter en ligne

 

Mauvaises filles : incorrigibles et rebelles

L’ouvrage « Mauvaises filles : incorrigibles et rebelles » est disponible aux Éditions Textuel.

Baladées d’un bout à l’autre du pays, elles  ne font pas que voyager. Elles se la racontent aussi ; dans leurs bagages, le livre « Mauvaises filles : incorrigibles et rebelles », paru aux Éditions Textuel. Dans cet ouvrage, Véronique BLANCHARD (Docteure en Histoire et responsable du CEH) et David NIGET (Maître de conférences en Histoire à l’Université d’Angers) dévoilent une vingtaine de portraits incarnés de « mauvaises filles » jugées immorales, de 1840 aux années 2000. Étouffées et contraintes depuis des décennies par le poids des normes juridiques, religieuses, médicales, familiales, ces mineures « incorrigibles et rebelles » ont néanmoins fini, à travers leurs résistances, par devenir des actrices du changement social, culturel et politique.