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Accueil › La délinquance des jeunes filles en questionLa délinquance des jeunes filles en question
Deux conférences et un ciné-débat viendront agrémenter cette journée organisée par le PTF Sud-Est de l'ENPJJ.
La délinquance des jeunes filles en question
Depuis plus d’un siècle, l’un des constats majeurs en histoire et sociologie de la déviance est que la délinquance et la criminalité sont un phénomène principalement masculin. Chez les mineurs en particuliers, si l’on s’en réfère aux données existantes, les jeunes filles demeurent largement minoritaires dans les actes réprouvés par la loi.
Le lundi 16 mars, de 9h30 à 17h00, le pôle territorial de formation (PTF) Sud-Est de l’Ecole nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) examine la question de la délinquance des jeunes filles. Deux conférences de spécialistes et la projection d’un film-documentaire, suivie d’un débat, viendront agrémenter cette journée.
Deux conférences de spécialistes
La première conférence est assurée par Véronique Le Goaziou, directrice d’études, formations, interventions en sciences sociales – Chercheuse associée au LAMES-CNRS MMSH Aix-en-Provence, membre de l’Observatoire de la délinquance et des contextes sociaux. Elle articulera son intervention en 3 temps :
- La délinquance des jeunes filles dans l’histoire et au regard de quelques grandes enquêtes statistiques ;
- Théories avancées pour expliquer la différence de la contribution des filles et des garçons à la délinquance ;
- La délinquance des filles aujourd’hui. Fantasme ou réalité ?
La seconde intervention sera assurée par Marwan Mohammed, sociologue, chargé de recherche au CNRS. Elle sera consacrée à la sous-féminisation du monde des bandes.
Projection et débat autour du film « Les roses noires »
Ces conférences seront suivies d’un ciné-débat autour du film d’Hélène Milano, « Les roses noires », réalisé en 2012.
Résumé : Farida, Claudie, Coralie, Kahina, Moufida sont des adolescentes âgées de 13 à 18 ans. Elles vivent en banlieue parisienne ou dans les quartiers nord de Marseille, et toutes disent les mots des garçons. Elles ont la parole et interrogent leur langue et leur rapport au langage. Elles expriment leurs contradictions ; elles revendiquent leur particularité et l’attachement à l’identité d’un groupe, mais disent aussi la blessure liée au sentiment d’exclusion, au manque. Et puis au sein de leur quartier, au-delà des mots des garçons qu’elles disent comme un masque qui les protège, elles dévoilent les enjeux intimes de cette stratégie langagière. Traversant la mutation de l’adolescence, c’est la construction fragile de leur vie de femme qu’elles protègent et inventent.
Pour participer à cette journée, les demandes doivent impérativement être adressées à l’adresse ptf-marseille@justice.fr. Pour les agents de la PJJ, les volontaires ne pourront s’inscrire qu’après validation de leur hiérarchie. Les autorisations seront accordées dans la limite des places disponibles.
Télécharger le programme et le plan d’accès