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Accueil › L’Autre, au pays de la justice des enfants – XIX-XXIème sièclesL’Autre, au pays de la justice des enfants – XIX-XXIème siècles
Du 13 juin au 20 décembre 2019, le centre d’exposition historique de Savigny-sur-Orge accueille une nouvelle exposition produite par l’ENPJJ avec le soutien de nombreux partenaires.
L’Autre, au pays de la justice des enfants – XIX-XXIème siècles
Une exposition à voir au centre historique dès le 13 juin 2019
Du 13 juin au 20 décembre 2019, le centre d’exposition historique de Savigny-sur-Orge accueille une nouvelle exposition produite par l’ENPJJ avec le soutien de nombreux partenaires.
Le centre d’exposition historique de Savigny-sur-Orge accueille une nouvelle exposition produite par l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ), avec le soutien de l’Institut National de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP), la Direction de l'administration pénitentiaire (DAP), l’Université d’Angers (Temos et Enjeu[x]), l’Institut des Mondes africains (CNRS-Paris 1), le Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), l’Association pour l’histoire de la protection judiciaire des mineurs (AHPJM) et la Fondation Françoise Tétard. Intitulée « L’autre, au pays de la justice des enfants – XIX-XXIème siècles » elle sera visible du 13 juin au 20 décembre 2019.
Argumentaire
Le Centre d’exposition historique de Savigny-sur-Orge lance pour cette nouvelle exposition thématique une invitation au dépaysement, une invitation à découvrir le monde étrange de la Justice des enfants.
Être un étranger, c’est étymologiquement être « en dehors ». De manière courante est qualifiée d’étranger toute personne qui n’est pas du pays où elle vit, mais qu’est-ce qu’un pays : un village, un quartier, une ville, une région, une nation, un continent ?
L’étrangeté, quant à elle, renvoie au domaine de l’émotion, de l’expérience, de la non-familiarité et du singulier. Elle ne cloisonne pas l’étranger mais distingue l’altérité dans le sentiment d’inconnu qu’elle provoque.
En effet, l’altérité désigne tou·te·s celles et ceux qui apparaissent comme différent·e·s, singulièr·e·s, minoritaires, perçu·e·s comme n’appartenant pas à un groupe qu’il soit familial, social, sexué, sexuel, religieux, national, culturel, géographique… L’altérité s’entend ici au sens large d’une rencontre avec celui qui est différent, celui qui semble s’écarter d’une « norme ».
Au cours d’un voyage initiatique, le visiteur expérimente la découverte de l’altérité dans le monde de la justice des mineurs depuis le XIXème siècle à la manière d’« Alice au pays des merveilles ». Cette altérité, il s’y confronte à la manière du jeune qui rencontre la Justice, son langage, ses lois, sa temporalité ou à la manière du professionnel découvrant le jeune placé sous main de justice, ses codes, son milieu, ses comportements jugés « hors-normes ».
L’exposition vise à rendre compte de cette perméabilité de la construction de l’Autre dans l’histoire de la Justice des mineurs. Le visiteur est invité à interroger les discours sur l’Autre et de l’Autre.
>> Consulter le site dédié <<
Visite de l’exposition du 13 juin au 20 décembre 2019 sur inscription préalable.
Contacts : 01 69 54 24 19 ou 06 80 45 86 67
Par mail : Véronique BLANCHARD (veronique.blanchard(at)justice.fr) / Danièle BRIÈRE (daniele.briere(at)justice.fr)