L’après-midi des mauvaises filles

Conférence-débats, vernissage et représentation théâtrale sont au programme de cette journée à l'ENPJJ.

L’après-midi des mauvaises filles

Le 8 mars 2016, à l’occasion de la journée de la femme, l’Ecole nationale de protection judiciaire de la jeunesse accueille une après-midi consacrée aux mauvaises filles. Au programme  de la journée : conférence-débats, vernissage et représentation théâtrale.

Affiche de l'exposition "Mauvaises filles", visible du 8 mars au 29 avril à l'ENPJJMauvaises filles, bonnes filles, où se situe la frontière ? Pourquoi et comment « l’oie blanche » devient « un vilain petit canard » ? La presse annonce une « nouvelle violence au féminin » et s’alarme de l’apparition de « gangs de filles ». L’opinion s’accorde à déclarer la fin du « sexe faible », observant une tendance nette à la virilisation des adolescentes. Perceptions et normes transforment les « diablesses » des années 1950 en « crapuleuses » des années 2000.

Comment réfléchir aux spécificités et aux évolutions de la déviance des adolescentes depuis le 19ème siècle ?

Afin de répondre à ces questions, l’Ecole nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) propose, le 8 mars 2016, à l’occasion de la journée de la femme, une après-midi de mauvaises filles. Au menu ; un dispositif original composé :

  • de deux débats, avec une grande témoin, Tania de Montaigne, romancière ;
  • du vernissage de l’exposition « Mauvaises filles – Déviantes et délinquantes 19ème / 21ème siècles ». Cette exposition, en provenance du centre d’exposition historique de Savigny-sur-Orge,  s’intéresse à la question du regard posé sur la déviance juvénile féminine par la justice et la société. Elle restera visible à l’ENPJJ jusqu’au 29 avril 2016 ;
  • d’une représentation théâtrale assurée par la compagnie du Théâtre du Fil.

Un cocktail permettant de mieux comprendre pourquoi une mauvaise fille ressemble rarement à un mauvais garçon.

En assaisonnement, quelques mots-clés pimenteront l’après-midi : sexualité, violence, maternité, rébellion, folie, genre, prostitution, enfermement…

 

 

L’inscription se fait sur entrée libre et dans la limite des places disponibles à l’adresse recherche.enpjj-roubaix@justice.fr