Ciné-débat : l’ENPJJ (re)garde La Tête Haute

L’ENPJJ a projeté le film La Tête Haute. Un ciné-débat orienté sur les métiers de la justice des mineurs, en présence de la réalisatrice du film.

Ciné-débat : l’ENPJJ (re)garde La Tête Haute

L’Ecole nationale de protection judiciaire de la jeunesse a projeté le film La Tête Haute. Un ciné-débat orienté sur les métiers de la justice des mineurs, en présence de la réalisatrice du film.

Le mercredi 15 juin 2016, l’Ecole nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) a organisé la projection du film La Tête Haute. Ce long-métrage événement, projeté en ouverture du 68ème Festival de Cannes, met à l’honneur les professionnels qui œuvrent au sein de la justice des mineurs. Le film retrace le parcours éducatif du jeune Malony (Rod PARADOT) de ses 6 à 18 ans, les efforts inlassablement mis en œuvre par une juge des enfants (Catherine DENEUVE) et l’accompagnement effectué par l’éducateur de la Protection judiciaire de la jeunesse (Benoît MAGIMEL).

Porté par le comité des affaires culturelles de l’Ecole, animé et organisé par Damien CUVILLIER, magistrat chargé de mission auprès de la Direction générale de l’Ecole et Virginie HILBERT, formatrice, l’événement a rassemblé près de 80 professionnels de la justice des mineurs.

Le mercredi 15 juin 2016, à l’issue de la projection de La Tête Haute organisée par l'ENPJJ, la réalisatrice Emmanuelle BERCOT, accompagnée du magistrat David ALLONSIUS, conseiller sur le film, est venue à la rencontre du public dans le cadre d’un ciné-débat.  A l’issue de la projection, la réalisatrice Emmanuelle BERCOT, accompagnée du magistrat David ALLONSIUS, conseiller sur le film, est venue à la rencontre du public dans le cadre d’un ciné-débat.  « Il y a tellement de choses à raconter sur les métiers que vous faites », a déclaré Emmanuelle BERCOT aux magistrats, assesseurs près de tribunaux, juge des enfants, professionnels de la PJJ et de l’ENPJJ ou encore éducateurs et directeurs en formation statutaire rassemblés dans l’amphithéâtre. « Vous avez cette qualité suprême de ne jamais baisser les bras ».

Les échanges qui s’en sont suivis ont mis l’accent sur la distance professionnelle et notamment la dimension affective qui peut transparaître au cours des interactions entre le jeune pris en charge, l’éducateur et le magistrat ; des échanges pertinents au cours desquels chacun a pu questionner sa propre posture professionnelle.

Si l’objectif était bien de mettre en scène une réalité, de susciter des émotions et de favoriser les réflexions, la réalisatrice a bien pu, à l’issue de la soirée, repartir… la tête haute.