Publication : le 27ème numéro de SEJED disponible gratuitement en ligne

Le 27ème numéro de la revue électronique Sociétés et jeunesses en difficulté (SEJED), publiée par l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ), est disponible.

Publication : le 27ème numéro de SEJED disponible gratuitement en ligne

Le 27ème numéro de la revue électronique Sociétés et jeunesses en difficulté (SEJED), publiée par l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ), est disponible.

Ce 27ème numéro, un Varia, est intégralement disponible en ligne. La rédaction en chef de cette revue pluridisciplinaire de recherche est assurée par Hélène Chéronnet, chercheure en sociologie à l’ENPJJ.

Le 27ème numéro de la revue électronique Sociétés et jeunesses en difficulté (SEJED), publiée par l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ), est disponible.

Deux contributions s’intéressent à l’accompagnement des mineurs en situation de prostitution, une thématique encore peu explorée en matière de recherche :

  • l’article de Bénédicte Lavaud-Legendre, chercheure en droit, s’inscrit dans le prolongement d’une recherche soutenue par l’Observatoire national de la protection de l’enfance (ONPE). L’angle juridique de la recherche s’est réorienté, au fil des valorisations par le prisme de séminaires organisés avec des professionnel.l.e.s, vers une approche plus axée sur la dimension de l’accompagnement de ces mineures.
  • L’article d’Héléna Frithmann et de Nathalie Gavens vise à évaluer les effets du placement d’adolescentes en foyer sur les pratiques prostitutionnelles. L’article identifie des facteurs de vigilance et d’appui à prendre en compte par les professionnels dans l’accompagnement de ce mineures vulnérables.

L’article de Françoise Hickel présente les résultats partiels d’une recherche soutenue par l’ENPJJ, intitulée « Plurilinguismes, mobilités et apprentissages, de la complexité des ressources langagières en contexte à leur développement réfléchi en formation ». Il traite d’une question centrale à savoir : « Comment répondre au défi d’assurer un enseignement/apprentissage en FLE, lorsque les jeunes apprenants en service d’insertion à la PJJ sont des mineurs non accompagnés, provisoirement protégés dans un cadre pénal mais vulnérabilisés à plusieurs titres durant leur parcours de vie, et dont l’avenir en France est loin d’être assuré ? ».

Jeanne Demoulin, Leïla Frouillou et le Collectif Pop-Part (programme de l’Agence nationale de recherche (ANR), s’intéressent aux trajectoires de jeunes des quartiers populaires franciliens. L’article développe une approche fine des positions sociales de ces jeunes, en croisant l’origine sociale, les configurations familiales, les trajectoires migratoires ou encore les pratiques religieuses et met en lumière une hétérogénéité de ces trajectoires sociales et scolaires. L’analyse empirique permet de conclure qu’il n’existe pas un partage d’une même « condition banlieusarde » et elle met en évidence l’importance des positions sociales différentiées dans les classes populaires dans le processus de transition vers la vie adulte.

L’article de Marie Cassagnes Breidenbach s’intéresse, quant à lui, aux pratiques des professionnels accompagnant les jeunes migrants en quête de protection. L’article met en évidence la complexité des politiques migratoires et du cadre d’intervention qu’elles imposent. Il s’intéresse également aux représentations des professionnels et à leurs positionnements, parfois antagonistes, reflets des appatenances sociales et institutionnelles plurielles.  Ainsi, l’article propose les résultats d’une recherche-action visant à transformer les pratiques par la rencontre et le dialogue d’acteurs et d’institutions différentes.

Enfin, au fil des notes de lecture, Flore Capelier, directrice de l’ONPE, Amandine Kervella, chercheuse en sciences de l’information et de la communication à l’ENPJJ et Thomas Léonard, chercheur en sciences politiques et en sociologie à l’ENPJJ, abordent des thématiques centrales pour les pratiques professionnelles, à l’instar du droit des enfants placés dans le service public, les radicalités ou encore les inégalités dont les mineurs sous main de justice font l’objet.