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Accueil › Le festival L’Histoire à venir met à l’honneur la RHEILe festival L’Histoire à venir met à l’honneur la RHEI
En mai 2024, la Revue d’histoire de l’enfance irrégulière sera mise à l’honneur à l’occasion du festival L’Histoire à venir à Toulouse.
Le festival L’Histoire à venir met à l’honneur la RHEI
Du 22 au 26 mai 2024, la ville de Toulouse accueille la 7ème édition du festival L’Histoire à venir, sur le thème « Au nom de la loi ! ». La Revue d’histoire de l’enfance irrégulière (RHEI) et au-delà, la justice des mineurs, y seront mises à l’honneur lors de tables-rondes.
Consulter le programme détaillé
Revue spécialisée dans le champ de l’enfance et de la jeunesse marginales ou marginalisées, RHEI, dont le 25ème numéro met en lumière des professionnelles de, est le fruit d’une collaboration entre l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) et l’Association pour l’histoire de la protection judiciaire des mineurs (AH-PJM).
La RHEI sera mise à l’honneur le vendredi 24 mai 2024, à 10 heures, à la librairie Floury, au cours d’une table ronde réunissant Isabelle Lacoue-Labarthe, Olivier Loubes, Véronique Blanchard (membre du comité de rédaction de la RHEI), Anouche Kunth et Chloé Pathé, sur le thème « Des vies qui font désordre. Écrire l’histoire des sensibilités par les revues ».
Argumentaire :
« Lorsqu’il est question de l’écriture de l’histoire, on convoque trop rarement les revues, alors que par elles se forgent à la fois les initiations, les validations et les aventures collectives de la rédaction scientifique. À partir de l’expérience éditoriale d’Anamosa (Sensibilités et Revue d'histoire de l'enfance "irrégulière"), nous dialoguerons avec nos invitées sur la force – relative ? – de cette fabrique : et si c’était par la forme brève que l’histoire écrivait son temps long ? »
En amont, une table ronde sur la justice des mineurs est organisée le jeudi 23 mai, à 15 heures, autour du thème « Enfance : protéger ou punir », avec Véronique Blanchard, Marie-Claude Canu et Carole Brami.
Argumentaire :
« À partir de février 1945, une ordonnance tente de tourner la page de 150 ans d’une politique de répression de la jeunesse, aussi inefficace que cruelle, qui avait culminé avec les bagnes pour enfants. Il faudra une génération pour former des éducateur·rices, fermer les grands internats disciplinaires et passer de la répression à la protection de l'enfance « irrégulière ». Depuis les années 2000, la jeunesse est à nouveau perçue comme une menace et la législation détricote la spécificité de la justice des enfants. Comment comprendre que cette histoire s'écrive à rebours ? »